Une spécificité du groupe NeO réside dans la fabrication par implantation ionique à basse énergie à travers des masques micrométriques de systèmes modèles formés d’un réseau 2D de petites nanoparticules (métalliques ou semiconductrices).
Les nanoparticules sont localisées à quelques nm de la surface libre d’une matrice diélectrique en silice ou en nitrure de silicium. La matrice protège les nanoparticules du vieillissement ainsi que d’une éventuelle dissémination. Elle maintient la planéité de la surface, sur laquelle on peut déposer à volonté les objets d’intérêt dont on veut étudier le couplage avec les nanoparticules enterrées.
Différentes architectures ont été réalisées au laboratoire, mettant en jeu soit des nanoparticules d’Ag (AgNPs), utilisées pour leurs propriétés plasmoniques et dont on a aussi étudié la toxicité, soit, plus récemment des nanoparticules de Si (SiNPs).